Née en 1979 à Monaco, Alice Blangero découvre la photographie par le biais du portrait, elle s’immerge rapidement dans l’univers des acteurs et celui des musiciens. Cette première expérience aux côtés d’artistes, lui donne envie d’aller plus loin dans la captation de l’intime qui est au cœur de son travail.
C’est en 2010, en collaborant pour la première fois avec Jean-Christophe Maillot à l’occasion du Monaco Dance Forum qui célèbre le Centenaire des Ballets russes qu’elle découvre un...
Née en 1979 à Monaco, Alice Blangero découvre la photographie par le biais du portrait, elle s’immerge rapidement dans l’univers des acteurs et celui des musiciens. Cette première expérience aux côtés d’artistes, lui donne envie d’aller plus loin dans la captation de l’intime qui est au cœur de son travail.
C’est en 2010, en collaborant pour la première fois avec Jean-Christophe Maillot à l’occasion du Monaco Dance Forum qui célèbre le Centenaire des Ballets russes qu’elle découvre un univers artistique sensible, révélateur d’émotions qui fait écho à sa propre démarche. Elle réalise ses premières photos pour Jean-Christophe Maillot, Emio Greco, Chris Haring, Jeroen Verbruggen...
A partir de 2011, Alice Blangero commence une collaboration intense avec les Ballets de Monte-Carlo et son Chorégraphe-Directeur qui lui ouvre les portes de l’Atelier afin qu’elle puisse y capturer les moments les plus rares et les plus complices. En juillet 2014 elle remporte un vif succès en Principauté avec son exposition « Around Me ». Elle est à l’initiative de l’exposition Resonances à Vallauris qui rassemble une trentaine de photographies majoritairement prises lors de répétitions mais aussi en coulisses et sur scène. Alors que les Ballets de Monte Carlo sont en tournée à New York, elle expose chez Christie’s à New York en février 2016.
"Des répétitions en studio jusqu'à la scène, mon travail consiste principalement en la réalisation de reportages photographiques sur les créations de Jean Christophe Maillot, des chorégraphes invités et des jeunes chorégraphes danseurs de la compagnie...
La première phase, celle de la création et des répétitions m'offre une proximité et une complicité avec les danseurs et le chorégraphe que la scène ne permet pas. J'envisage ces moments comme des séances de portraits inhabituelles où le danseur prend le pas sur la danse et, oubliant l'appareil photo qui le scrute, s'abandonne dans un geste, un mouvement, prolongement de lui-même et qui va au delà de l'exercice.
Il en est de même pour la photographie qui doit aller au delà de ce qu'elle représente en restituant l'émotion d'un instant.