Jennifer Des est une artiste belge. Elle s’intéresse à l’art visuel dès son plus jeune âge et commence à présenter différentes œuvres au début des années 2000. Elle se démarque très vite dans son travail par un subtil mélange de sincérité et de poésie, un regard sans concession sur notre «culture du paraître».
Ses premiers travaux en photographie sont une habile fusion entre documentaire et journal intime. Des portraits vérités, reflets de notre société qui dénoncent une jeunesse enivrée...
Jennifer Des est une artiste belge. Elle s’intéresse à l’art visuel dès son plus jeune âge et commence à présenter différentes œuvres au début des années 2000. Elle se démarque très vite dans son travail par un subtil mélange de sincérité et de poésie, un regard sans concession sur notre «culture du paraître».
Ses premiers travaux en photographie sont une habile fusion entre documentaire et journal intime. Des portraits vérités, reflets de notre société qui dénoncent une jeunesse enivrée de sollicitudes et de tentations, derrière lesquels se dissimule une solitude sans pitié. C’est sur ce thème que sont créées les premières expositions dans différentes galeries de 2003 à 2006. En 2007 Jennifer Des radicalise son travail sur l’apparence et développe une série d’images autour de la «chirurgie esthétique». Elle reçoit toutes les autorisations pour accéder aux salles d’opéra- tion. Gros plan sur des corps en métamorphose, ou se dévoile une souffrance pour accéder à la transformation de l’apparence. C’est lors de l’exposition à la Fondation Pierre-Bergé, en 2007 que les premières images de chirurgie ont été montrées au public.
En 2009, Jennifer Des obtient l’accès à beaucoup d’autres ni- veaux de chirurgie et finira même par être autorisée à assister à des opérations à cœur ouvert. Elle élargit donc son travail avec un intérêt toujours aussi prononcé pour le corps humain. Un parallèle est suggéré entre la beauté parfaite de notre anatomie et celui de nos sentiments. Ces thématiques ont été exposées dans différentes galeries de New-york SOHO en passant par Berlin. Depuis quelques années, un travail sur «l’acceptation de la mort» est en évolution.
Aujourd’hui, Jennifer Des nous présente une nouvelle thématique: EYE-D Project. Cette fois-ci, l’artiste nous dévoile une humanité sur fond d’éternité. Une quête d’acceptation de soi, intrinsèquement liée au dernier projet de Jennifer Des sur l’acceptation de la mort, se traduit ici par un regard, celui d’un oeil qui nous renvoi à notre propre existence.
La conclusion du regard qu’a porté l’artiste sur les apparences de vie et l’esthétique de la mort se dévoilent dans l’oeil d’un sujet sur fond stellaire qui permet à celui-ci d’affirmer son identité dans l’immortalité. Un dépassement de l’oubli, un véritable soulagement de l’esprit qui n’affrontera donc pas le néant d’une mort physique mais traversera le temps au travers d’une trace dans l’éternité.